Édition 2021
Stands d'information
Cette partie, animée par des membres de l'Association, s'est déroulée en live sur les réseaux sociaux de l'AEDIN.
Stage à la Cour pénale internationale
Eglantine est issue de la promotion 2019-2020, et a effectué un stage de 6 mois à la Cour pénale internationale en 2021.
Après le Master 2, j'ai effectué un LL.M. en Droit international pénal à l'Université de Leiden. Pendant le second semestre, j'ai effectué un stage de six mois aux Chambres de la Cour pénale internationale, auprès du juge Marc Perrin de Brichambaut, d'abord en Section préliminaire puis en Chambre d'appel.
Je souhaitais trouver un stage dans une juridiction pénale internationale pour confirmer mon intérêt pour le sujet, comprendre son aspect pratique et avoir une première expérience juridique "longue". Après avoir postulé sur la plateforme en ligne de la Cour, j'ai été sélectionnée après une procédure basée uniquement sur ma candidature. Je n'ai personnellement pas eu d'entretien et le traitement de ma candidature a été très rapide, mais le processus de sélection peut varier d'une section à l'autre, et notamment sur les délais, qui peuvent être assez longs.
J'y ai effectué des recherches juridiques approfondies principalement en droit international pénal, mais aussi en droit international public, en droit international humanitaire et en droit international des droits humains. J'ai eu l'occasion de travailler sur des questions qui correspondaient particulièrement à mes intérêts et spécialités juridiques — dans mon cas, les violences sexuelles et les questions de preuve.
J'ai trouvé l'expérience au sein des Chambres particulièrement intéressante en ce qu'elle consistait à rédiger des notes juridiques sur l'interprétation et l'application des textes applicables par la Cour et à fournir des résumés des observations faites par les Parties. J'ai eu l'opportunité de travailler sur une grande variété de questions de droit international pénal, allant des questions de procédure aux questions de fond. Ma capacité à travailler et rédiger tant en français qu'en anglais ont définitivement été un atout durant ces 6 mois.
Un stage dans une organisation internationale permet certainement de rencontrer des personnes de cultures différentes, qui parlent plusieurs langues et dont l'expérience est très différente de la sienne. La CPI ne fait pas exception à la règle : la diversité de son personnel et de ses stagiaires est certainement l'une de ses forces. Ce stage m'a permis de définir plus précisément mes intérêts juridiques et mon projet professionnel : je sais désormais que si les questions de fond du droit international pénal m'intéressent beaucoup, la procédure présente un aspect logique et mécanique que j'apprécie.