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Thèse à l'Université Paris Nanterre

Joséphine est issue de la promotion 2019-2020, et a débuté la rédaction d'une thèse auprès du Centre de recherche en droit international de Nanterre (CEDIN) en octobre 2020.

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C’est à la fin de mon Master 1 que le projet de poursuivre en doctorat s’est progressivement dessiné dans mon esprit. J’ai alors découvert mon goût pour la recherche grâce à un mémoire, réalisé sur la protection des droits LGBTI par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. La même année, j’ai également eu l’opportunité de donner des enseignements à des lycéen.ne.s, dans le cadre du programme de tutorat TalENS. Outre un bon niveau en droit international, l’existence d’un projet professionnel assez défini figure parmi les prérequis pour pouvoir continuer en doctorat. Combiner la recherche et l’enseignement dès le Master 1 m’a beaucoup aidée pour me décider à m’orienter vers la voie académique.

 

Les travaux de recherche réalisés dans le cadre du Master 2 n’ont fait que confirmer mon intérêt pour la recherche, en particulier le mémoire qui a été l’occasion d’un approfondissement du travail accompli en Master 1, avec un

sujet portant sur le principe de non-discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre en droit international des droits humains. Échanger avec mes camarades et relire certains travaux, notamment dans le cadre de mon engagement associatif au sein de l’AEDIN, ont renforcé mon attrait pour la transmission de connaissances.

 

Bien que j’aie d’abord envisagé de poursuivre par une thèse sur la même thématique que celle de mes mémoires de recherche, j’ai finalement choisi de mener une étude sur l’inviolabilité en droit international. Ce choix résulte de plusieurs facteurs, parmi lesquels la préparation d’une conférence, dans le cadre d’un diplôme universitaire, sur certains aspects de l’inviolabilité diplomatique, ainsi que l’absence d’étude doctrinale systématique en la matière, et mon intérêt personnel pour la question.

 

En retournant à l’étude des sources brutes du droit international, j’ai identifié des points de tension, principalement celui de l’articulation de l’inviolabilité, pierre angulaire du droit des relations diplomatiques, avec le concept d’immunité.

Au début de ma thèse, j’ai entrepris de recenser les occurrences de l’inviolabilité diplomatique en droit international. Eu égard à l’emploi de ce terme dans d’autres contextes, j’ai étendu mon champ de recherche à l’étude plus large de l’inviolabilité en droit international. Une fois les principales références bibliographiques réunies, j’ai entrepris l’analyse de ce matériau.

 

En parallèle de la thèse, j’ai décidé de prendre sous ma responsabilité des travaux dirigés dès ma première année de doctorat, et ce, dans différentes matières (droit constitutionnel, droit administratif, droit international public et droit international des droits de l’homme) et pour différents niveaux (L1, L2, L3, M1).

 

À titre subsidiaire, j’ai pu m’engager dans d’autres projets tels que la rédaction d’articles ou bien la participation à l’organisation d’une journée d’études du Centre de recherche.

 

Hormis des connaissances approfondies en droit international et une expertise sur le sujet que je traite, l’expérience du doctorat m’apporte organisation, rigueur et évolution personnelle, me permettant ainsi de préparer la carrière à laquelle j’aspire.

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