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Stage et CDD à l'UNICEF

Mina est issue de la promotion 2020-2021, et a effectué un stage de 6 mois auprès d’UNICEF France, qu’elle a ensuite rejoint en tant que chargée de relation avec les pouvoirs publics, en CDD. 

Mina Stahl UNICEF

J’ai toujours souhaité faire un stage dans une organisation internationale ou dans une ONG, notamment dans le domaine des droits de l’Homme ou de l’environnement. J’ai donc répondu à plusieurs offres de stage et envoyé des candidatures spontanées, en envoyant mon CV et une lettre de motivation. 

 

J’ai eu la chance d’obtenir une proposition d’entretien de l’UNICEF France au mois d’octobre 2020 avec la direction des ressources humaines. Suite à cet entretien j’ai effectué en janvier un deuxième entretien avec la responsable de mon service, puis un dernier avec la personne qui allait devenir ma tutrice.


Dans le cadre de mon stage, j’ai pu assister et être formée par la chargée de relations avec les pouvoirs publics de l’UNICEF, poste que j’occupe également actuellement. Parmi les missions qui m’ont été confiées pendant mon stage, j’ai assuré la veille et le partage en 

interne de l’actualité gouvernementale et parlementaire dans les domaines de priorités de l’UNICEF, et préparé les rendez-vous avec les différents acteurs institutionnels (gouvernement, parlementaires / ou acteurs du monde associatifs). J’ai également aidé à la rédaction de positionnement sur des sujets nouveaux (plaidoyer), d’amendements et briefing note. Enfin, j’ai participé à la préparation d’une stratégie autour de certains évènements politiques (comme la présidence française du Conseil de l’Union Européenne, et des élections présidentielles).

 

Au cours de mon stage, j’ai pu découvrir deux métiers passionnants :

Tout d’abord, le métier de Chargé·e de Plaidoyer consistant à développer une expertise sur un sujet, à partir d’un texte de droit international, afin que ce dernier soit respecté. Durant mes deux années de Master, une de mes appréhensions concernant le droit international était que ses résultats soient peu concrets, que les droits consacrés par les conventions internationales soient peu ou pas respectés. Le métier de chargé.e de plaidoyer vise justement à lutter contre cette dérive potentielle. A l’UNICEF, les chargé·e·s de plaidoyer se concentrent sur un thème spécifique et ont pour mission de faire respecter la CIDE par les pouvoirs publics sur ledit thème. A mes yeux, ce métier vient contrer un des plus gros handicaps du droit international (son manque d’effectivité) et c’est ce qui pour moi en fait sa beauté et lui donne sa pleine légitimité.

 

Ensuite, le métier de Chargé·e de relations avec les pouvoirs publics, lequel est tout aussi passionnant dans le sens où il vient porter les messages de plaidoyer au grand jour. Faire du lobbying auprès des pouvoirs publics pour les convaincre de la nécessité de prendre en compte les droits des enfants et, de façon plus globale, de respecter les conventions qu’ils ont ratifiées génère un sentiment d’utilité aussi puissant qu’exaltant. Il en est de même lorsqu’il faut convaincre des parlementaires de déposer des amendements ou d’allouer davantage de fonds pour l’amélioration du quotidien des enfants. Malgré la frustration que cela peut engendrer dans certaines situations (car évidement tout ne va pas toujours dans notre sens) faire le lien avec d’autres acteurs pour faire avancer les choses ensemble — et tout ce qui s’y agrège — est un exercice intellectuellement très stimulant et une expérience très enrichissante.

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