Édition 2021
Stands d'information
Cette partie, animée par des membres de l'Association, s'est déroulée en live sur les réseaux sociaux de l'AEDIN.
Stage au CEJIL
Milena est issue de la promotion 2018-2019, et a effectué un stage de 3 mois auprès du CEJIL, le Center for Justice and International Law.
J’ai candidaté par mail avec CV, lettre de motivation et lettres de recommandation suite à une offre trouvée sur internet. J’ai ensuite eu un entretien en visio, servant avant tout à vérifier mon niveau d’espagnol et à me présenter la structure. J’ai eu confirmation de ma sélection dans les jours qui ont suivi.
Les stages proposés sont généralement d’une durée de 3 ou 4 mois et sont non rémunérés. Les stagiaires sont répartis selon leur profil au sein des différentes équipes : communication, incidence, développement institutionnel et juridique. Un très bon niveau d’espagnol est indispensable ainsi qu’une bonne compréhension de l’anglais.
En ce qui me concerne, j’ai effectué mon stage dans les bureaux de San José au Costa Rica, qui sont chargés de la protection des droits humains en Amérique centrale et au Mexique. J’ai travaillé au sein de deux équipes : juridique et développement
institutionnel. La plupart des équipes, peu importe leur domaine de travail, sont constituées de juristes. La première responsabilité des stagiaires est de s’organiserafin de réaliser une veille d’actualités de la région rassemblant toute information pertinente sur la situation géopolitique des pays et/ou sur les droits humains. Cette veille d’actualités est à envoyer quotidiennement à l’ensemble des équipes. Les autres tâches qui m’ont été confiées étaient variées : participation à la rédaction de demandes de mesures provisoires, d’informations additionnelles pour une affaire à l’étude, élaboration de stratégies juridiques, analyse des témoignages, rédaction de rapports dits de « contexte » sur la situation des droits humains de certains groupes (femmes, peuples indigènes, communauté LGBTQI+, migrants) notamment face au covid-19. J’ai également participé à la réalisation des rapports d’activité de l’ONG et de leur mise en perspective avec les recommandations et objectifs des organismes des Nations Unies. Enfin, j’ai réalisé des tâches administratives (permanences téléphoniques en rotation avec les stagiaires, relecture de contrats, etc).
Je précise qu’il existe un avantage considérable à effectuer son stage à San José, qui est celui d’avoir la possibilité d’assister aux audiences de la Cour IDH et d’avoir accès à sa bibliothèque. C'est également une expérience très enrichissante sur le plan culturel et humain. Les équipes (y compris celle de stagiaires) sont composées de personnes venant majoritairement d'Amérique latine, aux nationalités différentes, ce qui permet d'en connaître davantage sur l'histoire, la culture et le contexte socio-politique de cette région. L’accueil réservé aux stagiaires est chaleureux, le dialogue est constant et très enrichissant et, de nombreuses activités sont organisées dans le cadre du travail ou en dehors de de celui-ci (visionnage de documentaires, débats, journées d’ateliers autour de thématiques telles que le féminisme ou l’immigration).
Ce stage a été l’occasion pour moi d’en apprendre davantage sur le fonctionnement des organes interaméricains de protection des droits humains, sur le fonctionnement d’une ONG ainsi que sur l’actualité et le contexte de la région.